Site officiel
du Col de Vence

de 1979 à aujourd'hui

Zone d'anomalies permanentes
Français English
  • Accueil
  • Historique
    • Cartes postales
  • Observations
    • Autres témoignages
    • Observation du 21/05/2011
  • Photos
    • Tentative d'explication
    • Plus de photos
  • Le bruit
  • Vidéos
  • Crop Circles
    • Vu du ciel
  • Boules de lumière
  • Hessdalen
    • Seconde expédition octobre 2018
    • Troisième expédition en Norvège
    • Quatrième expédition Norvège 2022
  • Aurores boréales
    • Aurores boréales 2022
  • News
  • DVD - Livres
  • Nous contacter
  • Enquêtes
    • Un cas de RR2 dans les hautes Alpes
    • Rencontre nocturne au Maroc
    • Des manifestations étranges en nord Isère (38)
    • Un cas de RR2 dans la vallée du Grésivaudan?
    • Manifestations OVNI à proximité de Cadarache
  • Liens

Manifestations acoustiques singulières dans l’arrière pays niçois.

    

Sur la route reliant Vence au village de Coursegoules (D2) département des Alpes maritimes, nous avons été amenés à constater à l’occasion de certaines veillées des bruits étranges dont la source, non identifiée, semble aérienne. Avec les phénomènes d’échos liés au relief particulier des lieux, la D2 longeant sur cette partie une zone escarpée, il est difficile de localiser avec précision l’origine de ces manifestations acoustiques.



Une portion de la D2, dans la zone où le bruit est sporadiquement entendu


De nature à priori artificielle, ces bruits pourraient s’apparenter à ceux produits par un rotor, ou un mécanisme quelconque mettant en œuvre des pièces tournantes à priori métalliques. L’intensité sonore est très variable, d’à peine audible ou comme un son étouffé, ou alors lointain, au très fort, les fluctuations se faisant généralement de façon progressive. La persistance du phénomène est tout autant changeante : cela peut être très fugace, de l’ordre de quelques dizaines de secondes, à plus de deux heures, avec des variations de niveau sonore, et de tonalité. On peut également constater que la localisation de ce bruit peut changer dans le temps car il semble émaner d’une plate-forme aérienne mobile et invisible, non seulement à nos yeux, mais aussi à des équipements tels que des intensificateurs de lumière, ou de puissants projecteurs. Ces bruits paraissent même parfois provenir d’un secteur situé à la verticale de notre position et à très faible hauteur, de l’ordre d’une quarantaine ou cinquantaine de mètres tout au plus, ce qui rend ces manifestations très intrigantes.
Le phénomène est totalement irrégulier, même s’il n’a généralement été relevé que de nuit. Les horaires le sont tout autant. Il n’y a aucun caractère systématique. Il convient de signaler la présence dans ce secteur d’une ligne à très haute tension (c’est celle qui dessert tout le sud est de la France). Elle enjambe le canyon situé à cet endroit. Nous avons un temps envisagé que le bruit soit produit par les câbles aériens, ou les pylônes, mais après s’être suffisamment approchés de ceux-ci (nous avons fait notamment une veillée au pied d’un pylône, et sous les câbles électriques) il est aisé de faire la distinction entre le bruit caractéristique des câbles sous tension (espèce de grésillement lié à « l’effet de peau » des conducteurs par rapport à l’air les environnant) et le bruit mystérieux, de sonorité différente, et nettement plus fort ainsi que de modulation variable. On a ensuite envisagé des harmoniques produits par des phénomènes de tensions mécaniques, ou des sifflements liés au vent, ou autres phénomènes de résonance, amplifiés notamment par le dispositif anticollision constitué par les boules réfléchissantes creuses qui sont portées par des câbles au dessus des conducteurs (ce dispositif vise à prévenir du danger les pilotes d’aéronefs évoluant à très basse altitude).



Le pylone visible sur le versant nord du canyon


Les câbles électriques de la ligne THT à l'aplomb de la D2


Qui plus est, ce phénomène insolite a souvent été accompagné de chutes de pierres tombant à l’aplomb, autour de nous (aucune confusion possible avec des éboulis). Des photographies surprises ont également été réalisées durant ces périodes. Faut-il y voir une relation de cause à effet ? La question est difficile à trancher, mais à cet égard, une anecdote mérite d’être racontée.

C’est Denis qui nous la rapporte:
« Après avoir été confrontés plusieurs fois à cet intriguant mystère, un de plus en ce qui concerne le site du col de Vence, nous décidons, Pierre et moi-même, de consacrer une après midi à des repérages sur le secteur en surplomb de la D2, afin de déterminer un endroit de veillée au plus près de la ligne à haute tension. Le but est de déterminer si le phénomène émane de la ligne elle-même ou s’il lui est étranger, quoiqu’en rapport d’une façon ou d’une autre, car nous avons remarqué avec le temps, que pour l’essentiel, ce phénomène semble se cantonner, ou roder aux parages de cette ligne à très haute tension (véhiculant du 400 000 volts), ce qui ouvre de nouvelles perspectives en matière d’hypothèse, mais nous y reviendrons plus loin.
Après avoir crapahuté une partie de l’après midi, et pénétré avec difficulté une végétation à certains endroits particulièrement dense (le secteur est parcouru par tout un massif boisé), nous débouchons au pied du pylône, sur le versant sud du canyon. Nous découvrons dans le prolongement de celui-ci, et dans le sens de la pente une zone assez dégagée propice à nous accueillir en toute sécurité une fois la nuit installée. En explorant les alentours nous trouvons derrière le pylône un chemin d’accès sommairement aménagé, pour des véhicules de type 4X4, que nous devinons être destiné aux équipes d’entretien d’EDF. Nous décidons de revenir le soir même par ce chemin pour une veillée que nous espérons déterminante. Nous ne savions pas à cet instant que celle-ci allait effectivement s’avérer riche en rebondissements !

C’est avec ma voiture personnelle que nous empruntons cahin-caha le chemin de terre et de cailloux.
Brice s’est joint à Pierre et moi-même dans cette entreprise nocturne. La fin du parcours s’avère tellement pentue, que je renonce à aller jusqu’au sommet avec mon véhicule qui n’est pas doté de capacités tout terrain. Sage précaution, car il est même impossible d’effectuer la moindre manœuvre en sécurité, ce qui nous contraindra à repartir en marche arrière sur une portion du chemin. Après avoir bien serré le frein à main et calé de grosses pierres sous les roues de la voiture, nous déchargeons nos sacs, caméra et appareils photos et nous rendons à pieds sous le pylône. Dans un coin de la tête, il ne nous est pas possible d’ignorer que dans de telles circonstances, toute retraite précipitée en voiture nous sera interdite.
Il fait une température agréable. Le ciel est assez couvert. Par quelques trouées nous parvenons à deviner les étoiles et de temps à autre quelques étoiles filantes (nous sommes à la période des perséides). Nous descendons de quelques mètres pour atteindre une espèce de plate-forme herbeuse en pente à l’aplomb des câbles conducteurs.



Photo réalisée par Denis lors d'une veillée sous la ligne THT
à une date ultérieure à celle retracée dans cet article
(De gauche à droite: Pierre, Brice et Jean-Paul)


Nous nous installons le plus confortablement possible et commençons à veiller en devisant entre nous. De temps à autre nous prêtons l’oreille en quête de bruits insolites, mais rien de particulier à signaler si ce n’est le son caractéristique émis par les grillons, ponctué de-ci de-là par le hululement de quelques oiseaux de nuit. Nous sommes témoins de la magnifique rentrée dans l’atmosphère d’une étoile filante, manifestement de taille bien plus importante qu’à l’ordinaire, qui allume dans le ciel un magnifique panache incandescent orienté sud – nord, de couleur verdâtre, diffusant à travers le plafond nuageux. La traînée de combustion persistera un moment. Optimistes, nous voulons y voir un présage positif, en tout cas c’est notre vœu à tous les trois. La veillée se poursuit sans autre « incident », et nous commençons à douter que le phénomène se manifeste à nous ce soir là. Il est minuit passé.
Soudain, un bruit sourd nous fait sursauter! Un objet lourd vient de tomber au travers des branchages des arbres délimitant sur notre gauche à une dizaine de mètres le bois par lequel nous sommes parvenus sur la plate-forme l’après midi même avec Pierre. Nous braquons nos regards sur l’endroit d’où est venu le bruit. On peut l’assimiler à celui que peut procurer une très grosse pierre tombant au sol à travers les branchages, cassant ceux-ci dans sa chute. Aucun mouvement. Le silence à nouveau. Nous nous regardons interloqués. Il ne s’est pas passé deux minutes, qu’à nouveau un autre bruit de chute, toujours sur notre gauche mais bien plus près, à découvert sur l’étendue herbeuse où nous avons pris place. Nous avons beau écarquiller les yeux, rien ne permet d’identifier l’origine de ce bruit. Nous ne sommes pas remis de notre surprise qu’un troisième impact se fait entendre encore plus près de nous, à moins de trois mètres. Nous avons la désagréable impression d’être témoins des trois coups avant une représentation théâtrale d’un genre bien singulier. Dans nos poitrines, le cœur bât la chamade! Mais les minutes passent sans autre péripétie. Le calme se réinstalle petit à petit. Nous nous remettons de nos émotions et commentons entre nous ce qui vient de se passer. Nous avons eu la nette impression d’être observés. Est-ce notre imagination qui nous joue des tours ? Persuadés que quelque chose va survenir, nous sommes au comble de notre vigilance, mais plus rien ne se passe. Trois quart d’heure s’écoulent dans le calme restauré.
Perplexes, nous commençons à croire que plus rien ne surviendra, lorsque nous distinguons, très affaibli, et lointain un bruit curieux: Le bruit insolite, qui a motivé cette veillée dans ce lieu isolé! Le bruit semble venir d’en contre bas loin, dans le creux du canyon, sur l’autre versant et il se fait petit à petit plus distinct. Il gagne en intensité, mais contre toute attente se cantonne de l’autre côté du canyon. Nous constatons que la source sonore semble se livrer à une espèce de lent va et vient le long de l’autre versant. Ce singulier manège va durer une bonne vingtaine de minutes, puis prenant l’alignement des câbles à très haute tension enjambant le précipice, la source sonore commence à progresser dans notre direction.



Vue du versant nord du canyon, la nuit, lors d'une veillée



Le bruit se fait plus net. A ce moment, de part la position que nous occupons, nous nous trouvons sur un point plus élevé que la « chose » responsable de ce curieux ronronnement. C’est la première et seule fois où nous seront dans cette situation. En y prêtant mieux attention, on a bien l’impression d’une espèce de mécanisme « poussif » qui semble forcer en émettant un bruit de ferraille plus ou moins assourdi. Le bruit se fait de plus en plus distinct au fur et à mesure de son rapprochement. Le phénomène semble remonter vers nous en suivant les conducteurs électriques.
Nous nous concertons et décidons d’attendre qu’il se soit rapproché au plus près de notre position avant d’agir. Cette lente progression va prendre une bonne demi-heure. Nous sommes partagés entre l’excitation, une inquiétude latente face à l’étrangeté de la situation, et une vive curiosité. Maintenant le bruit est très puissant. On peut distinguer en fait en y prenant attention le bruit mêlé de deux espèces de rotors en léger décalage l’un par rapport à l’autre. Ces sonorités particulières, à nul autre équivalent dans la vie courante, sont animées d’un cycle, d’une périodicité plus ou moins régulière. C’est toujours le même motif sonore qui semble se répéter, entrecoupé à certains moments, aléatoires, comme par une espèce de raté. L’impression qui domine est celle d’une machinerie assez rustique (on n’a absolument pas la sensation de quelque chose de « High Tech », ce qui reste bien sûr une appréciation très subjective…). La source sonore se situe maintenant plus haut que nous. Dans un chuchotement, j’ai convenu avec Pierre et Brice, du moment propice pour braquer une puissante lampe torche dans la direction du bruit. Il est entendu qu’à ce moment, Brice et Pierre photographieront et filmeront dans la zone que j’éclairerai avec ma torche. L’espoir est de découvrir ce qui est à l’ origine de ce vacarme intriguant. Nos yeux habitués à l’obscurité de la nuit ne sont pas pour l’instant parvenus à distinguer quoi que ce soit dans la direction du bruit qui paraît maintenant très proche, tout au plus une trentaine de mètres de notre position. Nos regards sont braqués dans la même direction, soit une soixantaine de degré au dessus de l’horizon. Nous sommes tendus à l’extrême. Je compte : un, deux, trois…Je dirige alors ma lampe torche (ampoule au crypton) sur la source sonore et je presse sur le bouton. Le puissant faisceau illumine les câbles, sans pour autant révéler quoi que se soit d’autre à proximité immédiate. Mais à l’instant précis de l’allumage de la torche, la source sonore réagissant instantanément à ma manœuvre opère un repli ultra rapide, et semble « dévaler » en quelques secondes tout le chemin si péniblement parcouru précédemment. L’effet est saisissant! Cette réaction de fuite nous laisse sans voix. On a eu la nette sensation d’un mouvement réflexe. L’intensité sonore a prestement décliné avec le subit éloignement de la « chose » qui en quelques secondes se retrouve dans sa position initiale de l’autre côté du canyon. Brice qui a mitraillé avec son appareil photographique numérique dans la direction que j’ai éclairée consulte fébrilement ses clichés sur l’écran LCD de son appareil. Rien de discernable sur les prises de vue. Pierre, qui lui a filmé à l’aide d’un caméscope analogique, re-visionne la séquence au travers du viseur. Rien de concluant à priori, mais nous serons amenés à réexaminer le film dans de meilleures conditions le lendemain matin sur un téléviseur de salon. Nous nous remettons progressivement de nos émotions. Le stress a été intense durant ces quelques secondes où il nous a semblé pouvoir enfin saisir les contours de ce qui se cache derrière ce bruit bien énigmatique. Nous réalisons que notre manœuvre « naïve » auraient tout aussi bien pu avoir des conséquences plus désagréables pour nous nous-mêmes, car concernant ce phénomène, nous en sommes toujours réduits aux supputations, même si dès lors, toute explication triviale nous semble à exclure ! En effet, comment alors interpréter ce mouvement manifeste de retraite en réaction à l’éclairage de la lampe torche ?
Il s’écoule à nouveau une vingtaine de minutes et nous percevons à notre grande surprise que le phénomène paraît emprunter le même chemin pour à nouveau progresser dans notre direction, en suivant la courbure des câbles traversant le canyon. Après quelques minutes de conciliabules, tirant les enseignements de la précédente tentative, nous décidons à notre tour d’opérer un prudent repli, pour nous repositionner sur les fondations mêmes du pylône nous surplombant. Le phénomène progresse plus vite dans notre direction, mais contre toute attente, il va stationner à la verticale de la position que nous occupions précédemment, sans chercher à se rapprocher plus près de nous. On a l’impression que la manifestation souhaite maintenir une certaine distance entre nous et elle. Faut-il y voir une attitude de prudence, une distance de sécurité ? (et pour qui ? nous ou elle-même ?) Nous n’osons pas à nouveau éclairer la lampe torche ni faire usage du flash car nous craignons de susciter la même réaction de fuite de la part du phénomène, ou qui sait, peut-être quelque chose de plus désagréable. Nous restons donc dans l’expectative. Le bruit est très présent, à l’identique de la séquence précédente. Il s’écoule ainsi un certain laps de temps, avant que nous envisagions de retourner à la voiture. Il ne s’est rien passé de plus. »



Le mystère du bruit reste entier...



Nous ne pouvons nous départir d’une certaine frustration, car le mystère reste entier. Le retour à la maison se fera sans encombre. Le lendemain, nous visualisons au domicile de Pierre la séquence vidéo prise dans la nuit. En faisant des arrêts sur image au moment des déclenchements du flash, nous pouvons observer sur l’écran des espèces de tubulures laiteuses enchevêtrées les unes dans les autres, ce qui n’est pas sans nous rappeler certaines photographies antérieures réalisées sur le col de Vence. Alors, artéfacts liés au fonctionnement des matériels de prise de vues, ou phénomène authentique en rapport avec ce bruit mystérieux ?
Nous ne sommes pas en mesure de conclure quoique ce soit de pertinent sur ce point à ce stade.

Manifestement ce bruit de rotor trahit une activité qui doit peut-être recouvrir une certaine nécessité. Le fait que ces événements étranges se concentrent quasi exclusivement sur ce secteur particulier suggère fortement un rapport avec l’énergie, et pourquoi pas le besoin pour une véhicule aérien (Pour le moins exotique) de «se recharger » en énergie…
Bien sûr, ceci n'est que pure conjecture, mais les personnes qui sont familiarisées avec le dossier OVNI connaissent l'existence de bien d'autres cas à travers le monde où des manifestations de caractère ufologique se sont produites à proximité immédiates d'installations électriques, déclenchant même pour certaines d'entre elles des coupures ou autres dysfonctionnements...



La ligne THT photographiée depuis le sommet de la colle des Pouis


Tracé audio à partir d'un enregistrement réalisé sur le terrain.
Dans le document présenté ci-dessous, le canal gauche de la prise stéréo a été isolé:


La partie présentée du sonogramme couvre une douzaine de secondes (en abscisse la base temps, et en ordonnée la puissance du signal. Dans la partie sélectionnée ( en inversion vidéo) sur la gauche de l’écran, d’une durée de 2 secondes, on peut dénombrer 6 cycles. D’une manière plus générale, on constate sur la durée de cet enregistrement particulier un cycle moyen fluctuant entre 5 et 6 séquences répétitives par tranches de 2 secondes.
Les crêtes de niveau à 23 et 34 secondes correspondent à des bruits parasites sur l’enregistrement.
En bas à gauche, le spectroscope présente la courbe de niveau par fréquences. On peut noter que le signal est le plus fort sur la bande des 500hz à 1 Khz. Cette caractéristique a été aussi relevée sur d’autres enregistrements.
Le cycle peut s’avérer plus lent, et incorporer des irrégularités. L’intensité sonore captée est souvent plus faible (source acoustique plus lointaine, ou bruit atténué à la source?).


Conditions d'utilisation | Confidentialité
Copyright 2010 ColdeVence.com