oct.
25
Written by:
denis
25/10/2015 15:09
Notre ami Christophe P. a été témoin avec sa compagne, Nadège, d’une manifestation pour le moins insolite.
Leur observation a débuté le 25 septembre 2015 peu après 20h en sortant d’une grande surface où ils viennent de faire leurs courses sur la commune de Sassenage. Christophe a eu son attention immédiatement attirée par une puissante lumière située sur la falaise en face de lui (Contreforts du Vercors). Il demande à sa compagne de constater la présence de ce spot lumineux qui fluctue en intensité. La lumière est à dominante blanche avec des teintes verdâtres.
La source lumineuse semble animée de légers mouvements de bas en haut et de droite à gauche tout en restant sensiblement dans le même secteur, à hauteur plus ou moins du sommet de la falaise. A ce moment, Christophe estime la distance du phénomène à environs 300 mètres de leur position. La falaise à cet endroit là est haute d’environ une quarantaine de mètres.
Ils restent là à observer quelques minutes le phénomène s’interrogeant sur sa nature. Les autres personnes présentes sur le parking ne semblent pas prêter attention à la chose.
Une fois rentrés à leur domicile, situé avenue de la falaise à environ 1 km du centre commercial, et après avoir rangé les courses, le couple reprend son observation depuis la terrasse de leur appartement situé au troisième étage de leur immeuble. Celle-ci est orientée au sud et à l’ouest, donnant une vue dans la direction du pan de montagne où la manifestation était positionnée. La lumière n’est plus visible à cet instant. Christophe décide de poursuivre sa surveillance 4 à 5 minutes supplémentaires, et au moment où il va réintégrer son appartement, il perçoit un flash au sommet de la falaise. Le phénomène est réapparu dans le même secteur. Christophe reprend l’observation en ayant pris soin de se munir cette fois de son appareil photo (Nikon D7100 doté d’un capteur CMOS d’une résolution de 24 méga pixels et équipé d’un zoom couvrant jusqu’à la focale 300mm). Il est alors 20h26.
Notre ami va réaliser alors plusieurs dizaines de photos (85 au total), les premières à main levée, les autres en plaçant son appareil sur un trépied, durant les cinquante minutes qui vont suivre, le phénomène cessant d’être visible peu après 21h.
L’appareil photo est réglé sur une haute sensibilité (3200 iso) et le diaphragme de l’objectif assez ouvert (F5.6) avec des temps de pose d’une 1/2 seconde, compte tenu de l’obscurité de la nuit qui s’installe. Le ciel est dégagé avec juste quelques nuages. C’est le premier quartier de Lune.
Nous avons extrait une série d’images pour illustrer cet article, en choisissant parmi les plus nettes.
La falaise où le phénomène s'est manifesté
Séquences d'images sélectionnées parmi les 85 prises réalisées le 25/09/2015:
Conformément à ce que nous rapportent Christophe et Nadège, en comparant les différentes images disponibles, on peut constater que la source de lumière fluctue en intensité.
Elle semble même se dédoubler à un moment, à moins qu’il y ait eu deux objets accolés qui se détachent légèrement l’un de l’autre. Puis vers la fin de la manifestation, il va y avoir cette séquence très étonnante avec l’apparition d’une nouvelle lumière à mi-hauteur de la falaise (20h38), sous la première source lumineuse qui est restée à hauteur du sommet de la falaise, en lisière de forêt, celle-ci ayant considérablement baissé d’intensité à ce moment là. On peut se rendre compte, comme en attestent les images, que la lumière située en position supérieure, après avoir à nouveau augmenté de puissance, va descendre pour aller rejoindre l’autre source lumineuse en suivant une trajectoire verticale (Jonction à 20h47). Cette séquence dure environ une minute. Deux minutes après avoir fusionné, les deux lumières qui ne forment plus qu’une source unique, vont émettre un puissant faisceau lumineux qui va éclairer une partie de la falaise à la verticale (20h49).
Un peu plus tard, à 20h59, sous la boule de lumière qui est restée positionnée à mi-hauteur de la falaise, on peut distinguer une source lumineuse secondaire de moindre puissance. Les témoins suggèrent que quelque chose est descendu très rapidement en direction du sol, mais sans qu’on puisse en dire plus, la zone étant hors de leur vue. Christophe et Nadège nous parlent ensuite de quelques lueurs sporadiques et diffuses en provenance du bas alors qu’il n’y a plus de lumière présente au niveau de la falaise (Extinction, ou disparition du phénomène?).
Faisons remarquer qu’au pied de la falaise se trouve une zone industrielle, ainsi qu’un lycée technique.
Ci-dessous une série de zooms dans les images pour plus de détails.
(Les images sont présentées dans l'ordre chronologique):
Comme on peut le noter sur plusieurs images, ces sources de lumières compactes éclairent leur environnement immédiat (Végétation au niveau de la forêt, et la surface rocheuse de la falaise) sur une surface limitée. On peut en déduire que le mouvement le long de la falaise s’est opéré à une relative faible distance de celle-ci, que nous estimons de l’ordre d’un ou 2 mètres. On peut même supposer en examinant en détail certaines des photos disponibles, que la lumière qui évoluait au sommet de la falaise a peut-être même été en contact avec le sol. On peut avoir l’impression que les sources de lumières ont peut-être tourné plusieurs fois sur elles mêmes si on considère les lueurs reflétées tantôt à droite ou à gauche sur le relief (Voir les images zoomées). Bien sûr on ne peut rien conclure de certain concernant la « structure » porteuse de ces lumières. Les variations de formes sont en partie dues aux effets de bougé (Prise de vue à main levée), ou aux vibrations de déclenchements lorsque le boitier était fixé sur un trépied. La focale était en effet calée sur la longueur maximale, soit 300mm pour obtenir un agrandissement suffisant, ce qui est équivalent à un 450 mm compte tenu du format « DX » du capteur CMOS équipant le Nikon D7100. Hors l’emploi de longues focales à un effet amplificateur sur le moindre bougé ou vibration, même si l’effet est en partie contenu par le recours au trépied.
On peut aussi constater sur les images zoomées des effets de blooming (Flou lié à l’éblouissement par les fortes intensités de lumière enregistrées par les photoscopes du capteur qui sont saturés, et pour conséquence des drainages sur les photoscopes adjaccents). Lors des crêtes d’intensité lumineuse, on peut observer des espèces d’aigrettes de couleur verdâtre à la périphérie des sources de lumière. Cette teinte semble par contre correspondre à une réalité, et non un effet électronique ou optique induit par l’appareil de prise de vue, car les témoins nous ont clairement mentionné à plusieurs reprises avoir perçu cette couleur à l’œil nu.
Christophe a pu également scruter le phénomène aux jumelles (Puissances 10X30), mais sans être en mesure de déceler un support physique à ces lumières. Il exclue la possibilité de l’éclairage d’un laser (Aucun faisceau n’a été perçu), ou de la présence de drones portant des lumières de type led. La présence d’alpinistes le long de la paroi à cette heure tardive est aussi à écarter, aucune présence humaine n’ayant été décelée.
Le 8 octobre un phénomène se présentant sous le même aspect a été de nouveau observé dans le même secteur vers 21h50 pendant près de 5 minutes, mais cette fois la lumière a été animée de mouvements assez rapides, entrecoupés d’extinctions et rallumages. Des flashs ont également été notés. Cette récidive du phénomène a pu être observée à la fois par Christophe et Nadège.
Le 20 octobre, le phénomène est à nouveau détecté aux alentours de 20h05, sous la forme d’un gros spot lumineux blanc/vert sur la partie boisée au sommet de la falaise, mais cette fois dans un secteur plus proche du domicile de Christophe et Nadège (De l’ordre de 300 mètres). La manifestation est très brève : 3 secondes. Seul Christophe en a été le témoin cette fois là.
Christophe nous déclare avoir eu la sensation certes très subjective que ces intrigantes lumières semblaient comme répondre à un appel mental de sa part lors des apparitions du 8 et 20 octobre. En effet, c’est en mettant le nez à la fenêtre dans la direction concernée, et dans l’espoir de voir à nouveau ces manifestations que celles-ci se sont allumées dans les secondes suivantes. Ces « coïncidences » ont laissé une impression singulière chez notre ami.
Christophe a par ailleurs recherché en vain dans les médias locaux et sur le Net des allusions à ces manifestations. De deux choses l’une, soit les éventuels autres témoins sont très discrets, soit Christophe et Nadège sont assurément parmi les rares personnes à faire preuve de suffisamment de curiosité pour s’étonner de ces lumières insolites dans ce secteur. Précisons que Christophe et Nadège sont domiciliés sur Sassenage depuis 12 ans, et que c’est la première fois qu’ils observent de telles manifestations.