Nous avions déjà depuis plusieurs années formé le projet de
nous rendre en Norvège, à la découverte de ses
somptueux paysages et de ses fjords. Il nous paraissait dès lors tout naturel de consacrer en prime quelques jours au célèbre site d’Hessdalen, connu pour ses manifestations
énigmatiques.
Ce projet va se concrétiser pour une partie de l’équipe
durant le mois d’août, et les réservations sont déjà faites pour le séjour.
Qui sait, cela sera peut-être pour notre équipe l’opportunité
d’assister à quelques phénomènes insolites, et pourquoi pas avoir la chance de
les capter en vidéo ou sur nos appareils photos.
La perspective de rencontrer aussi sur place certains des acteurs
de l’étude du phénomène est aussi stimulante. Qui plus est, nous avons pu avoir confirmation, par certains
de nos contacts en Angleterre que le professeur Erling Strand, qui est à l’origine
des premiers travaux scientifiques sur le sujet, semblait être plus
particulièrement intéressé par les manifestations de boules lumineuses ailleurs
dans le monde, à l’exemple de celles survenant de façon récurrentes dans le
Wiltshire (GB), que nous avons pu filmer
(Voir notamment le troisième volet de notre série documentaire « UFOs
& crop circles »).
Par ailleurs, sous ces latitudes nord, l’observation d’éventuelles
aurores boréales, seraient aussi l’occasion d’engranger de spectaculaires
images lors de notre séjour (L’activité de notre soleil ces derniers mois étant
plutôt élevée, la probabilité d’un tel spectacle est plus forte que de gagner à
un jeu de hasard…).
Localisation d'Hessdalen (Marqueur rouge sur la carte de la Norvège)
Rappel concernant les
phénomènes ayant pour siège la vallée d’Hessdalen :
Hessdalen est une
petite vallée située dans la partie centrale de la Norvège, au sud est de la
ville de Trondheim.
Au début des années 80, les habitants des lieux ont eu leur
attention attirée par des phénomènes lumineux insolites. Des centaines du
lumières d’origine inexpliquée ont ainsi été observées de jour comme de nuit.
Le phénomène a pris de l’ampleur jusqu’à atteindre un pic d’une vingtaine de
manifestations par semaine, ce qui a fini par attirer l’attention au-delà des
limites géographique de cette petite vallée.
A l’été 1983, le projet « Hessdalen » a été mis
sur pied par un groupe de scientifiques de différentes nationalités, afin de
déterminer la nature précise de ces manifestations étranges. Une campagne
d’observation a été organisée entre le 21 et le 26 février 1984, avec la mise
en place sur le terrain de toute une batterie d’instruments. Durant cette période,
53 phénomènes ont pu être détectés et enregistrés. A l’hiver 1985, une seconde
campagne d’observation a été conduite, mais cette fois, sans succès, aucun
phénomène ne s’étant manifesté.
Des lumières étranges continuent d’être observées de nos
jours, même si la fréquence de ces manifestations a considérablement baissée
par rapport à la période 1981-1984. Ces dernières années, le rythme
d’observations se limite à une vingtaine par an. Une station de détection
automatique a été mise en place sur le site en août 1998.
Description des phénomènes:
Ces manifestations lumineuses peuvent présenter des
caractéristiques très variées d’une fois à l’autre, aussi bien en termes de
nombre de lumières observées simultanément, que de couleur, de taille, de
mobilité et de durée.
Copyright Project Hessdalen
Ainsi, les boules de lumière peuvent être observées soit
immobiles soit animées de mouvements désordonnés, des accélérations très
brutales pouvant être constatées à
l’occasion de ces évolutions. Ces phénomènes peuvent être extrêmement brefs
(inférieurs à la seconde), comme ils peuvent se manifester en continu sur une
durée dépassant l’heure. Lorsqu’elles ont été observées en groupe, les témoins
ont parfois eu l’impression (vérifiée sur les enregistrements vidéos réalisés)
qu’elles évoluaient en formation, ou que leur disposition dans l’espace, les
unes par rapport aux autres, ne variant pas, elles étaient portées par une
structure solide non observée directement! Leur luminosité peut également
fluctuer ou présenter des pulsations plus ou moins importantes et rapides. Le
diamètre de ces boules de lumière
s’échelonne généralement entre un et dix
mètres. Les manifestations sont pour l’essentiel observées en dessous du
sommet des montagnes qui bordent la vallée ou à proximité du sol, voir de
certaines habitations. Un système radar ayant été installé dans la vallée, il a
été possible d’obtenir des détections d’échos d’origine non identifiés que cela
soit à l’occasion de certaines manifestations observable à l’œil nu, ou qu’il
faille recourir pour un détection optique à des systèmes de vision nocturne
(sensibles à l’infrarouge), procurant ainsi une confirmation radar – visuel
(les échos enregistrés étant dans la direction du phénomène observé). Des
éclairs illuminant toute la vallée ou des flashs localisés ont également été
aperçus de temps à autre par les témoins.
Lors de certaines apparitions des effets électromagnétiques
ont pu être constatés. Il s’agit de perturbations au niveau de l’alimentation
électrique des installations au sol ainsi que du dysfonctionnement de
différents équipements lorsque les lumières se trouvaient à proximité. Certains
témoins ont également ressenti à ces occasions des nausées, des vertiges, leur
sens de l’orientation semblant affecté. Ses symptômes particuliers suggèrent la
présence d’un fort champ électromagnétique de basse fréquence.
Comme nous l’avons évoqué précédemment, le phénomène
persistant, des études scientifiques ont été entreprises sur le terrain en
collaboration avec plusieurs universités. Le physicien norvégien Erling Strand
et l’astrophysicien italien Massimo Teodorani sont parmi les principaux
animateurs du projet « Hessdalen ».
Le professeur Erling Strand
Station de détection (Blue box)
Divers instruments ont été déployés sur le site (des réseaux
de caméras, dont des caméras infrarouge avec déclenchement d’enregistrement automatisé
en fonction des analyses en temps réel des images captées, un sismographe, des analyseurs de spectre optique, un radar,
un magnétomètre, un illuminateur laser, un compteur Geiger). Des étudiants sont
régulièrement associés au projet pour conduire des veillées d’observation sur
le terrain avec des moyens de communication et en coordination avec un centre
de supervision aménagé dans une installation en dur. Malgré tous les moyens
déployés sur le terrain sur la durée, les analyses des divers enregistrements
obtenus ne permettent pas de conclure de façon certaine quant à l’origine de
ces phénomènes. Massimo Teodorani a tendance à privilégier l’hypothèse de
plasma thermique (une soupe d’ions et d’électrons), sans pour autant pouvoir en
déterminer l’origine.
Si ces phénomènes ont une origine naturelle (particularité
géologique et ou magnétique du site?) il est étonnant qu’ils n’aient pas été
détectés plus tôt, et comment expliquer que les manifestations se soient
nettement raréfiées depuis la mise en œuvre des études scientifiques sur le
terrain? De plus diverses anomalies, comme le fait notamment que la température
de ces « plasmas » restent constantes même lorsque leur taille
augmentent, impliquent un apport d’énergie continuel dont l’origine demeurent
inconnue. De nombreux témoins ont eu l’impression que ces manifestations
semblent jouer à cache-cache avec eux, les empêchant la plupart du temps de
réussir à les photographier. Par ailleurs, certains de ces phénomènes, après
avoir été illuminés par des lasers, ont semblé réagir en faisant varier leur
fréquence de pulsation.
D’autres chercheurs suspectent un phénomène d’origine
artificielle, peut-être en relation avec des tests de nouvelles technologies
classifiées par les militaires (comme des canons à particules).
En l’absence d’hypothétiques révélations de l’armée, le
mystère reste entier, et on ne peut pas écarter une origine encore plus
exotique à ces manifestations.
On aura là aussi noté un certain nombre de similitudes avec
les événements qui ont pour siège le col de Vence (Phénomènes lumineux
insolites, interférences électromagnétiques, comportement suggérant une forme
d’intelligence, caractère insaisissable…).